

A l’instar d’autres acteurs du marché, Oracle a décidé en prenant le tournant du cloud de réunir l’ensemble de ses applications de pilotage de la performance au sein d’une même plateforme. Exit les licences PBCS ou FCCS, place à la suite Oracle EPM Cloud.
Véritable couteau suisse, la plateforme permet aux directions financières d’activer à la demande les modules nécessaires à leurs besoins : planning, budgeting, consolidation, costing… Si PBCS a déjà su s’imposer au sein des fonctions controlling, d’autres modules tels qu’EDMCS et PCMCS restent méconnus. Nous constatons que nos clients se posent de plus en plus ces questions : Que se cache-t-il derrière ces acronymes ? Pour quelles utilisations ? Quels bénéfices pour les directions financières ? Nos experts ont testé ces deux modules au sein de notre Lab’.
Que ce soit pour piloter la rentabilité, assurer une vision des coûts complets ou bien refacturer des services partagés, les directions financières font souvent face à des besoins de répartitions. PCMCS (Profitability and Cost Management Cloud Service) est le module de la suite Oracle EPM Cloud dédié aux répartitions. Grâce à une modélisation flexible et rapide, il permet aux utilisateurs métier de déterminer rapidement les informations à repartir ainsi que les clés à utiliser. Reposant sur une base de données Essbase, ce module apporte une surcouche applicative répondant à deux objectifs :
Grâce à son interface simplifiée, PCMCS offre au contrôle de gestion autonomie et simplicité. Vos utilisateurs métier peuvent désormais créer, simplement et sans scripting, leurs règles de répartition et jouer différents scenarii de simulations. Le métier est ainsi autonome dans le paramétrage et la modification des répartitions. En s’affranchissant de l’intervention de l’IT, les délais de mise à jour et les coûts de maintenance sont réduit.
Grâce à des axes d’analyses spécifiques, le métier bénéficie d’une réelle finesse dans l’analyse de ses données de répartitions. Sa prise de décision est par ailleurs simplifiée grâce à une visualisation synthétique de la modélisation et à des données analysables au travers de dashboard préconstruits.
On retrouve également dans PCMCS les marqueurs de l’écosystème Oracle, notamment au travers de requêtes effectuées via Smartview.
Quelques bémols sont tout de même à relever, notamment au niveau de l’interface web. Le module ne dispose ni de formulaires de saisie (web formulaires), ni de la possibilité de customiser l’affichage des boutons. Mais Oracle annonce d’ores et déjà des évolutions prochaines sur ce module.
En définitif, transparence, autonomie et simplicité sont les trois idées clés à retenir pour cette version cloud de PCM.